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V A P

by Nebbiu

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1.
Dans la voiture qui fonce Et fracasse la pluie Quelques pas sur les pavés Qui réveillent la nuit Quelque mots sur mon écran Le soir qui m’éblouissent Remplissent mon carnet Par le biais de ma plume J'hume, L'odeur du béton mouillé, agressive L'ardeur du soleil à chasser la nuit J'observe d'un seul œil Te sens pas visé Dis moi où c'est À peine réveillé j'irai Dis où c'est que tu préfères être ? où c'est que tu préfères être ? (x2) Dis où c'est que tu préfères être ? où c'est que tu préfères être ? (x2) Dis où c'est que tu préfères être ? où c'est que tu préfères être ? (x2) Dis où c'est que tu préfères être ? où c'est que tu préfères être ? (x2) Dis mois où À peine réveillé j'irai Dans la voiture qui fonce Et fracasse la pluie Quelques pas sur les pavés Qui réveillent la nuit Quelque mots sur mon écran Le soir qui m’éblouissent Remplissent mon carnet Par le biais de ma plume J'hume, L'odeur du béton mouillé, agressive L'ardeur du soleil à chasser la nuit J'observe d'un seul œil Te sens pas visé Si ce n'est par les bisous Ma douce ennemie Dis où c'est que tu préfères être ? où c'est que tu préfères être ? (x2) Dis où c'est que tu préfères être ? où c'est que tu préfères être ? (x2) Dis où c'est que tu préfères être ? où c'est que tu préfères être ? (x2) Dis où c'est que tu préfères être ? où c'est que tu préfères être ? (x2) Dis mois où À peine réveillé j'irai
2.
Refrain Je sens bien que les choses changent Ne crois pas à la malchance Me rend bien compte du chanceux Que j'étais Peu importe ce que je pense Pour moi l'avneir est immense Maintenant que je ne me demande Plus qui j'étais Couplet 1 Encore, quelques données à traiter Quelques, souvenirs à ranger Tel que, plus jamais contre moi je ne m'insurge Le passé dans le moi qui vient dans l'avenir infuse Je n'en veut pas de ces chaînes, Je n'en veut pas de ces chaînes, Oh oh Je n'en veut pas de ces chaînes Libre et solide comme les chaînes De montagne Oh Être mâture être nature je crois que pour moi c'est pareil Être le plus fort être le plus dur si c'est pas toi pourquoi faire ? Tu n'en veux pas de ces chaînes Tu n'en veux pas de ces chaînes Oh oh Tu n'en veux pas de ces chaînes Le trésor est dans l'équilibre J'ai compris, quelles sont les hautes sphères Dans lesquelles je navigue C'est les boules de mon épiderme. De ma vie, elles sont le moteur le mentor À mon entourage, elles me rendent sensible Il m'arrive, de perdre la vue Mais jamais sur mes narines La Terre, j'en vois qu'une où certains Ne voient que deux hémisphères Personne ne devrait être personne pour personne Juste être avoir le droit d'exister. Bientôt parti pour le voyage Je serai mon propre voyeur Si pour évoluer y'avait que ça Je préférerai qu'on me taillade Tiens ton billet c'est incroyable Il m'arrive de penser à hier J'irai ailleurs avec mon sac Et mes souvenirs sur la lanière Tout ça pour mieux revenir Refrain Je sens bien que les choses changent Ne crois pas à la malchance Me rend bien compte du chanceux Que j'étais Peu importe ce que je pense Pour moi l'avneir est immense Maintenant que je ne me demande Plus qui j'étais Couplet 2 Je n'sais pas si il fait froid ou si je suis Simplement ému. Les images de mes souvenirs percutent, Ne lésinent pas sur les rébus. Perdu, dans l'immensité d'un arrêt de bus, Les mots minent, sur le papier momifient Le môme que je suis, l'émo, jusqu'à son hémoglobine Modifient. Jette en pâture toute armature tes pensées en jet partent Quête entêtante de ta nature, t’épands pas ça n'aide pas Tenté à l'usure, méchanceté démesurée Tu casses du sucre sur mon dos ou sur mon jetpack ? Bientôt parti pour le voyage Je serai mon propre voyeur Si pour évoluer y'avait qu'ça Je préférerai qu'on me taillade Tiens ton billet c'est incroyable Il m'arrive de penser à hier J'irai ailleurs avec mon sac Et mes souvenirs sur la lanière Couplet 3 J'ai toujours eu à l'idée les changements d'instru, Je ne parle pas que de point d'vue, Voulais ajouter un truc. Pour tout poser je ne laisserai jamais bien sûr Plus le tape à l'œil faire de moi une baguette de pain dur J'essaierai (x7) Rien n'est magique dans la dope, Si c'est tragique quand tu cop pas, Ne te moque pas De l'apparence de l'habit des autres Au moins aussi différents que toi J'ai toujours su au fond que c'est moi que le mal que je fais offense Pour tous ces actes ostensibles Pourquoi attendre la potence Pour se rendre compte Que le cou est une zone sensible ? Désolé si j'ai chargé sur tes épaules Tous le poids que je ne portais pas Je m'écrase. Ne voulais pas de cette image d'une autre Qui n'existe pas J'aurais tellement voulu t'aimer toi Toi c'est toi Moi c'est moi Ne pas mélanger, les deux existent Quand les sourires fleurissent, les âmes s'exhibent Il n'est jamais trop tard pour ça Merci pour tout Pour ça Pour tout
3.
J'écris ces, quelques mots, car Quelques morts, passent N'écoutent pas ce guitariste Qui pratique un métier à risques Mais, pas pour lui Il joue, pas pour les morts, Il joue, pour le son puis Frappe avec ses accords Qu'est ce qu’il m'arrive ? J'en ai, presque marre il M'empêche de checker ma montre M’ordonne de rater mon bus Et contre Toute attente, J'crois maintenant que tout attendra J'me demande, ce qu'il attend Pour ne jamais s'arrêter Ah, ça recommence encore Ça fait vibrer tout le corps Je n'sens, plus le froid Peut être que je suis là Depuis 300 minutes et alors ? Quitte à ne jamais être à l'heure J'pourrai toujours rester dès lors Qu'il me restera des dollars, Assez de degrés dans le corps. Cette terrasse sera mon port, D'attache Où personne ne se cache Car les vagues quand même t'emportent. Olà Carlos Le phare sera encore, Tant que resteront les cordes Sur la guitare, Bordel c'est mortel, pourvu qu'il tarde. J'aperçois d'ici la queue Devant le majestic café Paraît que c'est magnifique Quoi ? Je m'en fiche, à vrai Dire Ça me fait ni chaud ni froid Si pour d'autres c'est un kiff, parfait Après un café qu'on boit Y'a tout un monde à refaire Et y'a cette fille qui tourne autour Qui prend des photos tend des sourires Attrape celui des touristes Traque celui du guitariste Et enfin l'attrape comme on attrape Un objet qu'on nous lance Le range au fond de sa pensée Trésor que nul ne peut voler Un sourire est une grâce La musique est une grâce L'amour avec tout ça Donne une raison au temps de passer Un sourire est une grâce La musique est une grâce L'amour avec tout ça Donne une raison au temps de passer
4.
Couplets Ça fait des mois que t'existes juste Dans mon songes Dans mes rêves Voir des messages de toi Un coup d'jus En fait... t'existes pour de vrai Et tu souris tu fais des blagues Qui me font bien rire, j'aimerais répondre Puis je regarde dans le vague Où s'est déjà noyé le spontané J'ai découvert ce truc sensible Que tout au fond souvent je réprimais S'il me voyait là cet effronté Je lui ferai peut être un peu de peine Mes sentiments sont pompette De l'eau a coulé sous les ponts Mais pas assez apparemment Je me sens bien vide pour une éponge pleine Un son glaçant de trompette, Est venu trouer le silence Dans mon mur frais de ciment Les fissures aussi durcissent Refrain Je sais pas quoi exactement Au fond de mes yeux il y a beaucoup de choses Je sais pas quoi exactement Est ce qu'au fond de ton ventre ça bouge toujours autant ? Pont Parler pour parler (x3) Faut pas parler pour parler Parler pour parler (x3) Faut pas parler pour parler Parler pour parler (x3) Faut pas parler pour parler Parler pour parler pour parler pour parler Faut pas Je ne sais pas quoi dire Je ressens Refrain Je sais pas quoi exactement Au fond de mes yeux il y a beaucoup de choses Je sais pas quoi exactement Est ce qu'au fond de ton ventre ça bouge toujours autant ? Solo de guitare
5.
Partie 1 TDPDMC Partie 2 Je crois que je fuis mes proches Sans le vouloir vraiment Quand je vis la débauche Le porte la monnaie fuient mes poches Les démons nous approchent, la nuit Je ne fais pas toujours partie du vraiment monde Demain dès l'aube on ouvre nos mains comme l'a dit l'autre Alors des l'aurore on se noie dans l'or comme l'a dit l'eau Pétards dans mon crâne Pétards dans mon crâne Réflexions cycliques, je me sens cerné Je suis sincère né, comme ça Je le resterai jusqu'à ce que je perde mes Fonctions vitales Le miroir voit des cernes et des visages Pas éclairés, y lit quand même Comme sur un visa Comme dans un livre ouvert Des pages se perdent Si tu voyages dans l'illusion Dans le mirage Y'a la glissière et y'a la bonne trajectoire du virage Change la donne pas le sort du tirage Je réfléchis encore Jusqu'à ma manière de réfléchir Je nie pas les gifles Genoux pas fléchis Je me repasse mes torts Ce que j'aurais pas pu faire pire Prison de l'éméché Frisson le long de l'échine Alors je me regarde dans les yeux Pour tenter de comprendre Je veux pas planer dans les cieux Pourtant tout ce qu'on prend Dans tout ça je médite Mais je reste terre à terre À force de tousser je me dis Que j'édite, même si va pas me plaire Partie 3 PDPDMC Partie 4 Et finalement ça fait son bout de chemin Je sens à nouveau les aspérités de l'âme, j'ai grisonné les parchemins Quête de cohérence pour faire péter l’errance corrosive mentale panique de crise dyslexie triste lexique athlétique négativement Hystérie entérine s’exprime de temps En temps.. Sous la forme d'un démon tellurique Que personne ne comprend Ça rend si triste,
6.
7.
Personne n'est insensible aux enchantements Ils deviennent sans cible en chantant Sentant l'encens entêtant la sentence approche Le petit nourrisson en tétant sa pitance aux seins de sa mère se raccroche Ecorché aussi, par les crochets gauche droite de la vie Mais tant pis A la dèche comme Aladin, coup de poker, part sur un tapis Sera-t-il fier de son épitaphe ? Servira-t-il de composte aux épis ? Il sert des lettres qu’il n’ose pas poster puis Perd toute notion, embrasse des épines Joues rouge min-car joue ses grosses cartes Serre ses mains car perd ses grosses cartes Persévère, se sert un verre de cognac Plus d’espoir à part dans le verre de cogniac Des hauts et des bas, laissez-le au moins se débattre Encore un mauvais départ, la suite fera sûrement débat Les misanthropes ne s’apprécient pas entre eux J’ai dit que j’étais pressé on me laisse pas entrer Peintre peint ses fresques Si j’avais eu un pinceau J’y aurais été presque Salut chienne donne moi la patte Tu sais comment Allez vient on va au parc C’est là que tout commence Arrêter d’écrire des conneries Avec toi me rouler dans l’herbe Dans mon air plus d’odeur de weed Dans mes feuilles plus la même herbe Je me répète, je me répète Mes démons écrivent des bêtises Des sirènes, des sirènes Jolis vecteurs de belles rimes Mais peut être, mais peut être Écrivaient aussi l’épithète D’une folle jeunesse, d’une folle genèse Maintenant... Je suis l’acteur de belles rimes Refrain (portugais) Viajar viajar para te amar, Parar, parar para te olhar Sei onde estás, Não perto de mim Quand est ce que ça changera ? A decisão é para ti (x2) Viajar (x4)
8.
Refrain Dans aime ton prochain comme toi même aime ton prochain comme toi même Y'a toi (x2) Couplet unique Dans aime ton prochain comme toi même Y'a toi mais Vision masquée comme un touareg Tellement plus simple de ne prendre soin que des autres, j'ai jamais vraiment voulu être un OG Ah j'ai, pas trop donné pour la bonne cause J'mets, ma connerie en commun comme dans les kolkhozes Tellement âgé pour un si jeune âge En nage, sur le contrat de vie y'a pas de clauses Destruction du corps, par ennui Y'a que la nuit que les parents nuisent pas À la vie mais faut du whisky Pour dormir J'ai le droit de me détruire mais pas mes proches Regard aussi vide que les poches Je suis pas seul à ressentir ce genre de pensées Merci, c'est du passé, mais, toujours pas dépassé Refrain Dans aime ton prochain comme toi même aime ton prochain comme toi même Y'a toi (x4) Outro Pour moi tout allait bien mais j'ai quand même été barge Dieu merci. j'ai pas été seul pour mener ma barque C'est pas le cas partout force pour les parcours De toutes ces filles et gars alentours Faites en sortes d'être fier de toi Fais en sortes de prendre de vous
9.
Couplet 1 J’ai tout mais je n’ai presque rien Je m’amuse bien mais dans ce qu’il reste de temps j’étouffe Une fois ouverte, la piscine éclaboussait des sourires enjoués Bientôt un an qu’elle est couverte Mes amitiés , incassables, qui sonnaient « ding dong » Se sont tordues, comme les barres, de la table de ping pong Elle crie de tout son bleu depuis le fond du jardin Mais passe à côté des yeux, plus rien ne sent le jasmin plus rien ne sent le jasmin Pont Le thé est dev’nu de l’eau Le café comme du pétrole Ne peut plus puiser de l’or Dans la terre des âmes molles Qui peut se soucier de l’autre ? La misère est à la porte Le thé est dev’nu de l’eau Le café comme du pétrole Ne peut plus puiser de l’or Dans la terre des âmes molles Qui peut se soucier de l’autre ? La misère est à la porte Elle est entrée depuis l’aube Et puis ma maison est morte Couplet 1 Où est ma place là dedans ? Je ne fais que des petits pas de dance Et pourtant Le frigo sent le rance Les vacances n'en sont plus Je deviens la maman de ma maman Depuis que papa est parti Elle mange peu pour imiter Les oiseaux, c'est ce qu'elle dit Ses yeux sont parmis les moineaux Le piano est devenu un meuble Et l'horloge un tableau C'est le matin qu'elle dîne En restant interdite Comme un chantier dont tout le monde sait qu'il ne sera jamais fini Elle disparaît, Tout en étant encore là. Et je ne sais pas quoi faire Seuls mon petit chien, et mon Petit chat, s'interposent Entre moi et l'enfer. Mon frère me parle mal Ne se doute pas Que plus tard J'aurai tout le mal Du monde À débarrasser mon langage De toutes ces insultes, Qui m’éduquent à son insu. Pourquoi maintenant, papa et maman se battent Pour ma garde Comme s'il voulaient m'avoir ? Alors qu'avant à la gym Personne n'était là pour moi On m'oubliait J'attendais quelques heures dans le noir Et c'était pas grave ? Noir Comme l'eau de mon arrosoir Noir Comme le regard du blizzard aiguisant sa lame Seules les rimes que j'écris m'embrassent Outro Ce matin c'était mon anniversaire Et personne ne me l’a souhaité Pas de cadeau Que des larmes versées Un rien aurait été suffisant Je viens juste d'avoir 10 ans. 10 ans
10.
Intro Je suis pas très pour mais récemment j'ai dû, prendre Un avion pour les études Je suis pas très pour mais récemment j'ai pris L’avion pour les études Je suis pas très pour mais récemment j'ai pris l'avion pour les études Loin de la mif, loin des miens, j'ai quand même mis mon stud Dans mes valises fais glisser quelques bouffées d'air pur sur ma salive Tout m'est inconnu ici et c'est même pas l'hiver Viens le froid s'en va l'été Tout va trop vite je ne vois que des traits Dans mon rétro, qui l'eut cru Je me suis même habitué à prendre le métro Moi, qui faisait le tour de ma ville en vélo Ici le bout de la rue c'est déjà trop loin Pause Je suis un nage il faut que je reprenne un peu d'air J'ai moins de sueurs froides dans ce quadrillage Que dans les cases de tous ces formulaires À croire que rien ne marche hein J'attends encore la fin De mes démarches Enfin c'est pas gagné mais je m'adapte Un, mois déjà Ou seulement Que je suis là Je ne sais plus vraiment Mais je me sens bien Je saurais pas dire si je suis là depuis 10 ans ou 10 minutes Ma seule certitude C'est que dans un instant Je n'y serai plus Refrain J'ai changé deux fois D'environnement en beaucoup moins d'un mois Je regarde autour de moi et me demande en quoi ça me change ? J'ai changé deux fois D'environnement en beaucoup moins d'un mois Je regarde autour et me demande en quoi ça m'change, moi ? (x2) Solo Refrain J'ai changé deux fois D'environnement en beaucoup moins d'un mois Je regarde autour de moi et me demande en quoi ça me change ? J'ai changé deux fois D'environnement en beaucoup moins d'un mois Je regarde autour et me demande en quoi ça m'change, moi ? (x4)
11.
On parle plus du fait de se lasser que de la persévérance Aimer, Un dur et long combat ou une jouissance furtive ? C’est tellement léger, le sexe Tellement éphémère, aussi Je crois, que c’est pas de ça qu’on rêve, au fond L’affront vrai, qu’on se fait C’est de confondre l’autre et soi-même comme destinataire De l’amour qu’on croit donner Celui qu’on se destine se nourrit d’égo, de grands moments Nous imagine, dans des films qui ne mettent en scène qu’un héros, bref Y’a pas de place pour les autres, déso, J’essaierai peut être d’y repenser quand je n’aurai plus de réseau hein L’amour des autres au contraire ne s’encombre d’aucune prétention Il sait se satisfaire Du meilleur des pires situations, Son bonheur c’est celui des autres Son malheur c’est celui des hommes Pas comme notre société, il n’attends rien en retour d’un service. Il se nourrit De tendresse de bienveillance De nos jours tellement de gens préfèrent manger d’autres aliments Rester impassible se cacher ne rien ressentir Tourner en rond parce que c’est à la fois une impasse et une fuite Il se nourrit aussi, de patience de sacrifices C’est donc bien un combat long, dur Mais pas comme les milliards il est à la portée de tout le monde C’est une des raisons qui fait qu’il vaut bien plus que ça…
12.
Les plaisirs du corps laissent un vide quand ils s’en vont C’est le même principe pour la pub et la monnaie Tout le monde s’éclate même les bulles de savon Ce n’est pas nos rêves non non c’est juste un concept Maintenus dans un état de presque bonheur Il manque toujours ce qui fait qu’on en redemande Alors on court court vers ce bonheur Sur un tapis roulant situé dans son anti-chambre Au bout d’un moment forcément on s’épuise Manque de patience on veut tout et on le veut très vite La raison pour laquelle on ne vole pas on l’évite On hésite, laisse nos soleils se ternir dans les rayons Peu à peu tourne autour de nous le de-mon Qui a intérêt à ce qu’on soit si peu lucides ? On croit qu’on donne donne l’amour mais nous le prenons L’amour n’a pas de corps de famille ni même de prénom.
13.
Refrain Encore cet état de fatigue dans lequel seule la passion peut me retenir Mes doigts caressent ce clavier mieux qu’ils le feraient pour une jolie fille Y’a 5 minutes à peine j’en étais à deux de m’endormir Puis la musique est passée par là me voilà à 10 lieues du dodo Dodo Dodo Dodo Dodo Dodo Dodo Couplet Mon humeur est changeante ces temps-ci Pas de souci c’est pas dérangeant J’assiste à cet adulte dans ma vie Qui s’émancipe et prend les commandes comme le ferait un adolescent Ado Ado Ado A deux ce soir on sera dans le lit on fera des caresses On se ratera pas même des grossières erreurs deviennent de tellement jolies choses Ou devrais-je dire surtout, pousse moi à la faute Emmêle moi de tes folie, j’en ferai des tresses Effleurer cet espace vierge des pas des autres Ou me dépasser moi – même C’est, devenu ma dose Sauf que je suis pas drogué, Ni à cran, je suis okay, Devant mon écran Je répète mes textes comme un perroquet C’est le cas A chaque fois qu’à la nuit je madosse c’est l’escalade jusqu’à la scoliose tant que ma prose ne se paralyse tout restera toujours possible N’est-ce pas ? oui Je réponds à sa place elle est pas très bavarde aujourd’hui Elle préfère écrire et jouer la comédie Pont Joue la joue la coquette, on ne te saisi jamais concrètement En cas d‘inspi je m’assied et j’attend qu’on me dicte J’ai le temps je suis en précieuse compagnie Là tout de suite je suis beaucoup trop fatigué pour te guider où tu veux pas aller Encore une fois la musique m’a sciée en deux, on ira jusqu’au soleil si t’insistes. Refrain Encore cet état de fatigue dans lequel seule la passion peut me retenir Mes doigts caressent ce clavier mieux qu’ils le feraient pour une jolie fille Y’a 5 minutes à peine j’en étais à deux de m’endormir Puis la musique est passée par là me voilà à 10 lieues du dodo Dodo Dodo Dodo Dodo Dodo Dodo V A P

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Il y a quelques années, je suis tombé amoureux de la house, et en particulier de la chaîne YouTube Houseum (que je recommande vivement). Allié sans faille de l’été, ce genre musical m’a fait bouger la tête, a rythmé mes sourires et soirées entre amis, jusqu’à faire partie de mes souvenirs. Avec le recul, je pense que ce qui m’a le plus plu dans cette musique était son éloge de l’inachevé, le fait qu’elle prenne suffisamment peu de place pour qu’on puisse discuter dessus, réfléchir, et quelque fois s’écouter penser.

Plus tard, j’ai découvert les univers musicaux lo-fi et vaporwave, qui ont en commun avec la house cet aspect « musique d’ambiance », en allant plus loin dans l’expression des émotions. Je recommande cette fois (tout aussi vivement) la chaîne YouTube de thebootlegboy, dont j’ai à une période tellement suivi toutes les sorties, que réécouter maintenant ces musiques me fait l’effet d’un vieil album photo. Un album photo que l’on regarde avec les oreilles. Quand je les écoutais, ces genres musicaux faisaient l’éloge du triste, du mélancolique et de la nostalgie. Effets rétros, VHS, dégradés… Tout ça m’avait rendu nostalgique d’une époque que je n’étais même pas vraiment sûr d’avoir connu. Je ne compte plus les Simpsons, Rick & Morty, Tom & Jerry et autres personnages de dessins-animés que j’ai vus en dépression ou au bord du suicide dans les vidéos des maîtres du genre.

J’aimais bien l’idée que les personnages fictifs qui nous font toujours rire, qui vont en théorie toujours bien, puissent avoir eux aussi leurs coups de blues. C’est normal d’être triste parfois. Quand ça arrive, je crois qu’il faut l’accepter pleinement et se laisser le temps de l’être. C’est dur, mais à quoi ça sert de faire semblant ? L’honnêteté envers nous-même et les autres pave le chemin de la paix. Dans de nombreux cas, bien qu’il me plaisait, le genre (lo-fi/vaporwave) était excessif de névrose et très lié à la drogue, au mal-être. Même si je me cherchais, et pas toujours aux bons endroits, j’ai senti sur ces points que je ne m’y retrouvais pas. Enfance en or et chemins bénis depuis la naissance, j’ai cherché à prendre dans ces univers ce qui me plaisait et correspondait, et à laisser le reste de côté.

J’ai pris le positif. J’ai pris l’expression des sentiments et des émotions les plus enfouies, mais pas seulement les plus tristes. J’ai pris l’honnêteté. J’ai pris les effets rétros et d’ambiance qui me plongeaient immédiatement dans un état profond et méditatif, et je m’en suis inspiré pour écrire. En mélangeant tout ça avec mes textes, témoignages de ce que j’ai pu être de peine et de mélancolie, de joie et d’espoir, d’humain, j’ai traduit en musique ce que j’ai pu être, sentir, vivre. J’ai diminué l’inachevé de morceaux lo-fi/vaporwave en racontant ce qu’ils ont extrait de moi, ce qu’ils voulaient que je leur raconte. Je me suis laissé guider, et c’est en me laissant guider avec confiance que la musique me fait autant que je la fais.

Sur mon chemin, j’ai croisé la route de @jimbimmc, avec qui le courant est tout de suite passé. Ensemble, on parle la musique. On a travaillé sur des projets que j’avais imaginés au fil du temps, parfois aboutis, parfois totalement bancals. À chaque fois, c’était le même constat : le résultat était au-delà de tout ce que j’avais pu imaginer. On a expérimenté, et tout sonnait juste. Ça me rendait heureux. J’aurais juré que certains projets resteraient à jamais cachés au fond d’un de mes cahiers, au fond de ma mémoire. Mais grâce à lui et à son talent, nous les avons comme ressuscités, puis mis debout afin qu’ils marchent d’eux-mêmes, c’était fou !

Mis bout-à-bout, ces projets ont pris la forme d’un album. Cet album, à aucun moment je ne l’avais imaginé. Il s’est imposé de lui-même. Une sorte de déni de process (merci à tous). Plus qu’un premier album que j’aurais imaginé, voulu et attendu, c’est un album zéro. Mon album zéro. Alors, des volutes nocives de cigarettes et de joints aux rondeurs douces et légères des vapeurs de thé, d’une quête d'identité dont la joie de l’achèvement restera toujours intimement liée à la douleur du chemin, des inspirations musicales rétro comme un cri résonnant depuis la profondeur des souvenirs...

Cet album, j’en suis fier et heureux, son nom est V A P.

credits

released July 3, 2020

Record et Mix JimBim
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Nebbiu Strasbourg, France

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